Bijou en émail, technique du plique-à-jour.

Le plique-à-jour est une technique de mise en œuvre de l’émail semblable à celle du cloisonné, mais sans fond dans son état final, de tel sorte que la lumière peut filtrer à travers l’émail transparent. L’effet rendu est celui d’un vitrail miniature il est considéré comme techniquement difficile à obtenir en raison d’un temps important de mise en œuvre.

La technique est proche du cloisonné, mais comporte l’utilisation d’un fond temporaire, qui après cuisson, est dissout ou éliminé par grattage. Cette technique a été développée dans l’Empire Byzantin au IV ième siècle après J-C.

En Europe occidentale le plique-à-jour apparaît en 1295 dans l’inventaire du Pape Boniface VIII et le terme français à son tour pour la première fois dans des inventaires du XIV ième siècle. Les pièces antérieures au XIX ième siècle sont très rares en raison de leur fragilité, et de la difficulté de la technique.

Seules quelques rares pièces subsistent dans différents musées internationaux. La technique fût perdue à ce moment là, elle réapparu à la fin du XIX ième siècle par le biais du mouvement de l’orfèvrerie revitaliste, et devint populaire surtout en Russie et en Scandinavie.

De grand maîtres orfèvres et bijoutiers travaillant pour Fabergé ont réalisés de véritables chefs -d’œuvres . Des artistes de l’art nouveau comme René Lalique et d’autres artistes français et allemands, ont utilisés de manière prépondérante le plique-à-jour, dans la confection de bijou. Voir notre collection dédiée.

Aujourd’hui cette technique n’est à nouveau plus très utilisé car complexe, et aussi pour une question de rupture de transmission, seules certaines maisons de luxe, produisent encore un nombre limité d’objets. Cet article est en totalité issu de l’article de Wikipédia, il est superbement explicite, et je les en remercie.

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