Histoire d’une paire d’épingles à chapeaux.
J’avais vraiment envie de vous raconter, cette belle histoire, une parmi d’autres, mais à mon goût trop rare quand même, lorsqu’il s’agit de sauver notre patrimoine en la matière. En effet pour ce faire, différents critères doivent être réunis, pas toujours facile, en l’occurrence, une tête en mode chine, le bon endroit au bon moment, les finances dans certains cas et ou l’ignorance des gens autour, dans le domaine. C’est la plupart de ces critères qui m’on permit de les acheter, dans ce cas précis, après les avoirs croisés trois fois, sur un stand voisin du mien, sur une table dans un mélange de bric et de broc.
Rien au départ, après les avoir eu en main une première fois, me laisser penser à un bijou quelconque, c’est seulement la deuxième fois, que je fut intrigué par l’éclat des pierres, mais je savais qu’il existait du verre et du cristal taillé avec le même éclat, je repose l’objet. En passant une troisième fois, quelque chose dans mon fort intérieur, me guida à nouveau devant ces deux pièces, c’est là que je pris le temps de bien les analysées, c’est comme cela que j’ai cru détecter un poinçon sans doute d’argent, c’était à vérifier, cet indice supplémentaire, me donna l’ordre de demander au vendeur le prix qu’il en demandé, ce fut une somme dérisoire, qui m’incita fortement à les acheter.
Et c’est une fois sur mon stand , discrètement que je sortis ma loupe, en effet, ils étaient bien en argent, Austro-Hongrois de surcroît, ce qui me permettez de les dater vers 1890-1910. Après d’autres analyses, ces deux ronds en argent ajouré, émaillé blanc, avec bakélite jaune, étaient également sertie clos avec des diamants de tailles anciennes au centre , et de taille roses sur le restant de la surface, après réflexion ce devait être le dessus d’épingles à chapeaux, https://www.pinterest.fr/josynette/%C3%A9pingles-a-chapeaux/ les tiges étaient manquantes, et non des boutons vestimentaires, vu leur taille et finition arrière.
J’étais très content de cet achat, il devait être pour moi, afin que je les sauvent d’une quelconque destinée peut-être malheureuse, je décida en collaboration avec mon atelier, de leur redonner leur fonction première en faisant refaire les tiges avec filetage en argent. Après des recherches multiples sur internet, et chez des collègues, je découvris qu’une paire d’épingles à chapeaux avec des diamants était extrêmement rare sur le marché, elles devaient obligatoirement appartenir à une femme de haute aristocratie, ou de grande noblesse, je me mis à rêver, pourquoi pas à Sissi, Impératrice d’Autriche et Reine de Hongrie, puisqu’elles furent fabriquer à Vienne à la même époque. https://www.austria.info/fr/destinations/villes/vienne Dans tous les cas cette paire d’épingles est actuellement protéger de la destruction, et fait donc partie du patrimoine en bijouterie, jusqu’à ce que je décide de leur future destinée, merci pour votre formidable soutient et partage en lisant mes articles, à bientôt.